Impact de la LME sur les délais de paiement : bilan contrasté

 

Un an après le mise en place du volet de la Loi de Modernisation de l'Economie (LME) portant sur les délais de règlement, le bilan s'avère contrasté, révèle Le Figaro, reprenant une étude du cabinet Ernst & Young.

Certes les délais moyens ont été raccourcis de façon non négligeable (8 à 12 jours, en moyenne), même si le délai légal de 60 jours n'est pas encore respecté. Mais en terme de trésorerie, les entreprises ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Certaines entreprises, de biens intermédiaires notamment, ont bénéficié d'effets de compensation favorables. En revanche, les entreprises à cycle long (BTP, immobilier, etc.) ou les sociétés de distribution, qui ne peuvent que très difficilement améliorer les délais de règlement de leurs clients (voisin du comptant), ont connu des effets de compensation défavorables.

Aussi est-il permis d'anticiper une évolution dans la répartition sectorielle des financements court terme des entreprises.

Quant aux pénalités de retard, sensiblement augmentées dans la LME, 80% des entreprises déclarent ne pas s'en acquitter auprès de leurs fournisseurs, comme la Loi le leur impose pourtant ...


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