Plusieurs indicateurs reflètent un contexte économique de crise : l’emploi n’a progressé que de 0,5 % en 2011 et, pour la première fois depuis longtemps, les créations d’entreprises ont diminué de 12 %.

Même si on peut noter un renforcement des fonds propres des PME, il semble lié à une baisse des investissements plutôt qu’à une amélioration de leur rentabilité. Les effets de la crise sont d’autant plus durement ressentis par les PME de petite taille et leurs difficultés de trésorerie sont ainsi plus marquées dans les TPE.

Seules 300 ETI s'en tirent bien et apparaissent comme des modèles de croissance. Une situation souvent associée à leur taille et leur ancienneté.

Une touche d’optimisme vient toutefois des investissements en R&D et innovation qui sont en constante progression. La France se distingue ainsi en Europe par son effort public et privé dans la recherche (2,24 % du PIB en 2010). Même si la part des PME dans le volume global des R&D reste modeste, ces entreprises s’engagent de plus en plus dans une démarche d’innovation.